Un équilibre naturel
Le mot « chiropratique » vient du grec kheir qui signifie « mains » et praktikos, qui signifie « faire ou exercer ». L’approche de la chiropratique fonde sa philosophie, son art et sa science, sur le maintien de l’équilibre du corps humain et sur son pouvoir naturel de récupération. Autrement dit, la chiropratique mise sur la capacité inhérente du corps humain à se maintenir en santé sans recourir aux médicaments ou à la chirurgie.
Elle se base sur le fait scientifique suivant : le système nerveux impose son contrôle à toutes les cellules, tissus, organes et systèmes du corps. Si cet équilibre, dit homéostasie, est altéré, un dérèglement du système nerveux pourra provoquer des problèmes de santé. La chiropratique est une approche à la fois préventive et curative. Cette discipline fournit autant d’efforts sur les symptômes et les douleurs, que sur l’identification des causes.
Le chiropraticien
De par sa formation et selon la Loi sur la chiropratique*, le chiropraticien possède les compétences nécessaires pour poser le diagnostic chiropratique du système neuro-musculo-squelettique, ce qui lui permet de bâtir un programme de soins correspondant à la condition physique, l'âge et aux objectifs santé de ses patients.
*L.R.Q., c.C-16
L’ajustement chiropratique fait partie intégrante des traitements donnés par le chiropraticien. Plus précisément, il s’agit d’une manipulation articulaire effectuée sous une force contrôlée et visant la restauration de la circulation de l’influx nerveux, et l’élimination des interférences créées par le mauvais fonctionnement de l’articulation entre deux vertèbres.
L’ajustement chiropratique engendre ce qu’on appelle une cavitation, qui provoque un bruit articulaire particulier et qui s’explique par la libération d’un gaz présent à l’intérieur des articulations. Il s’agit d’une pratique tout à fait sécuritaire et non douloureuse. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît que seul le chiropraticien détient une formation adéquate pour poser ce geste d’une grande précision.
Doctorat de 1ier cycle
Dans la province de Québec, le futur chiropraticien, ou docteur en chiropratique, doit compléter un doctorat de premier cycle universitaire d’une durée de cinq ans à l’Université du Québec à Trois-Rivières, en plus d’exercer dix-huit mois en clinique sous supervision en milieu universitaire.
Par la suite, il est appelé à s’inscrire aux examens de l’Ordre des chiropraticiens du Québec. C’est seulement après la réussite de ces examens que le docteur en chiropratique peut recevoir et traiter des patients de façon autonome. De par sa formation, le chiropraticien possède l’expertise nécessaire pour poser un diagnostic, ce qui lui permettra de créer un programme de soins correspondant à votre condition physique, votre âge et à vos objectifs santé.
Sources: Association des Chiropraticiens du Québec et Ordres des Chiropraticiens du Québec